Vous souhaitez cultiver une parcelle ?
1ère étape : contactez-nous par mail ou téléphone ! Les activités d’À Fleur de Pierre et la mise à disposition gratuite de parcelle s’inscrit dans le cadre d’activités associatives. Ni location, ni prestation, il s’agit ici de participer à une aventure collective, de cultiver des espaces individuels ou collectifs tout en prenant part à l’organisation des fêtes des jardins, au compostage de quartier, …
Contact pour les jardins dignois :
Gwendoline Delcupe : 0610567434 ou afleurdepierre@orange.fr
Contact pour le jardin manosquin :
Ester Bichucher – Médiatrice jardin de Manosque : jardinsmanosque.afleurdepierre[at]orange.fr ou au 06 08 03 80 64
2ème étape : le moment venu, vous signerez une convention de mise à disposition de parcelle et adhèrerez à l’association – voici les termes de l’engagement que vous prendrez :
Les Jardins Solidaires
Ce sont des parcelles de maraîchage biologique :
• des parcelles individuelles ou collectives, cultivées en famille, entre ami.es, par une ou plusieurs associations, en “autoproduction accompagnée”, c’est à dire pour sa propre consommation, et avec le soutien d’une structure d’animation pour maintenir la cohésion du groupe et l’engagement de chacun dans une aventure collective
• des parcelles pédagogiques, recevant différents publics en formation, groupes d’élèves, de jeunes, de visiteurs… et participant à l’intégration du jardin dans la dynamique citoyenne du quartier et/ou de la ville.
• des espaces de convivialité et d’usage collectif, des vergers, des aromatiques, du compostage, de l’outillage, de l’irrigation, du repos, du repas, des lieux de cuisson (bois et/ou solaires….)
Il s’agit de mettre en lien des propriétaires (privés et/ou publics) de terrains en mal d’entretien, qui vont les mettre à disposition de l’association ; des ouvriers du paysage qui vont restaurer puis entretenir ces terrains ; des adhérent.es jardinier.es, qui vont y cultiver leurs parcelles de légumes et de fleurs.
Les conventions de mise à disposition établies entre l’association et les propriétaires sont annuelles et tacitement reconductibles : elles règlent l’usage de la parcelle en échange de son entretien régulier et des travaux de rénovation.
Les critères de sélection des jardiniers sont volontairement succincts, afin de favoriser la mixité sociale et le hasard des rencontres : habiter en appartement, résider dans le quartier ou dans le centre-ville, avoir envie de rejoindre une aventure collective… Ils ont signé une charte de bon usage les engageant, entre autres, à cultiver en méthode biologique et à respecter les règles de vie commune.
Les animatrices interviennent tout au long de l’année, au gré du climat et des urgences horticoles. Elles délivrent conseils, diagnostics et instructions de jardinage, gèrent une petite bibliothèque de prêts, font le lien entre les riverains, les propriétaires et les jardiniers, organisent les travaux collectifs et les réunions de groupe (tous les deux mois en moyenne).
Ce jardin partagé devient un espace de lien social : par les rencontres, le travail en commun, l’émulation, les échanges, les espaces pour les enfants, les fêtes. C’est un lieu de travail mixte, où œuvrent ensemble hommes et femmes, jeunes et vieux, habitants d’HLM et riverains plus aisés, autoproducteurs et groupes d’enfants scolarisés. C’est un vecteur de revalorisation d’un quartier, et de réconciliation avec sa propre image et celle de son environnement. C’est un échange de solidarité entre les propriétaires des terrains et les jardiniers, dont les uns procurent la terre et les autres, son embellissement et son entretien…
Le jardinage en autoproduction participe au chemin de l’émancipation : la capacité de faire par soi-même et de consommer le bien produit permet d’accéder à une économie non monétaire, mais non négligeable, qui contribue à améliorer le quotidien. Il favorise la solidarité intra et intercommunautaire et permet la (re)conquête du statut de producteurice.
Faire son jardin permet de rompre avec le désœuvrement, d’exercer une activité physique, d’apprendre de nouvelles techniques, et de se fournir en ressources alimentaires complémentaires, de qualité.
C’est aussi une activité qui s’inscrit dans le cycle du vivant , et qui participe à la compréhension des relations entre les êtres vivants, à la réconciliation avec les rythmes du temps et des saisons, au repérage de sa place dans le système, à la responsabilisation de son propre impact . Au travers de la pratique écologique – le cycle de l’humus, le cycle de l’eau, le cycle du carbone etc… – nait alors la notion du respect, le respect envers le milieu qui nous nourrit, envers les autres qui s’y inscrivent, et envers nous-mêmes. De nouveaux comportements plus écologiques peuvent ainsi émerger.
Pour des instructions plus précises cliquez ICI
Nos jardins au fil des saisons :
Besoin d’un conseil en jardinage ? d’une idée ? d’une explication ?
Allez faire un tour dans notre JARDIN EN PRATIQUE.